Le tiers concerné par la solution imaginée

En médiation « Faut-il inviter les personnes concernées de près ou de loin par le
différend ? »

Oui, car l’élément déclencheur n’étant que la partie connue de l’iceberg, le différend peut
trouver sa naissance dans des racines sous estimées concernant d’autres protagonistes, soit
des tiers à la médiation.

La présence de ces tiers permettra l’évocation de tous les sujets, l’expression et la
compréhension des ressentis, des rancœurs amenant ainsi les médiés à s’accorder sur leur
désaccord.

Le tiers peut être, Témoin de l’émotion et des ressentis, et/ou Partie prenante à la solution.
Ce dernier étant indispensable au cheminement de la solution, impliquerait l’une des
procédures suivantes :

  • En médiation conventionnelle sa participation active nécessitera d’élargir le cadre en
    l’intégrant à la convention.
  • En médiation judiciaire, son intégration pourrait être similaire au processus
    conventionnel, avec l’établissement d’une ordonnance complémentaire.
    Dans ces deux cas le tiers deviendra médié à part entière.

Cependant, se pose la problématique

  • En médiation administrative, il pourrait être imaginé d’entreprendre en parallèle une
    médiation conventionnelle suspendant le délai de la médiation administrative.
    Néanmoins ce tiers ne pourra pas être considéré comme médié.
    Dans ce dernier cas ce tiers concerné par la solution acceptée, conscient de son pouvoir, et
    tout en étant en parfait accord avec ladite solution pourrait immobiliser la situation.
    En effet prétextant qu’il n’est pas à l’ordonnance, il peut refuser de signer et mettre ainsi en
    danger l’exécution de l’accord des parties citées à l’ordonnance.