En aparté, un conseil donnant à son mandant, médié à la médiation, un avis du style :
« c’est sur ce point qu’il faut attaquer l’autre partie pour pouvoir construire l’accord », ou
« je suis sûr de vous faire gagner si la médiation n’aboutit pas », est dans la « Lutte » et non dans la
reconstruction du dialogue entre les protagonistes.
Que les médiés soient d’un lien familial, de relations salariés-hiérarchie, mairie-administrés,
l’objet de la médiation est de renouer les relations et son esprit n’est pas d’inviter ses mandants
à rester dans l’agressivité et dans la lutte par l’exigence de leurs conditions sur les autres
parties.
La question que ces conseils devraient se poser avant d’entrer en médiation ne serait-elle
pas : « est-ce que je me positionne dans l’aide à la recherche d’une solution équitable et
satisfaisante pour tous les protagonistes, ou dois-je continuer à faire gagner coûte que coûte
mon mandant au détriment de l’autre ? »

A priori non, mais la tromperie de ces petits malins, fait du tort à ceux qui ont un réel besoin
d’être accompagnés pour se sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

« Petits Malins » abstenez-vous !